Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:39

A lire en ecoutant :  Southside of heaven, Ryan Bingham (http://www.youtube.com/watch?v=jHnSj9Ls6pU&ob=av2e)

P1000873Mon expérience de wwoofing terminée, l'heure de reprendre la route est venue. Et par un moyen que j'affectionne particulièrement, le stop. Le temps de remettre la main sur mon "sign", à savoir la précieuse pancarte qui indique aux véhicules ma prochaine destination, et l'aventure débutait. Cette facon de voyager, que je commence a plutot bien maitrisé apres les miliers de kilometres que j'ai parcouru ainsi en France et au Canada, n'a donc plus trop de secrets pour moi. Malgré cela, je n'étais pas totalement serein au moment de lever le pouce pour la première fois, à Narooma. Deux raisons a cette appréhension : pour la premiere fois, j'allais m'adonner seul à cet exercice, et, autre batpteme, sur le coté droit de la route ! Toute une révolution pour moi. N'écoutant que mon courage, je me suis tout de même lancé, avec pour objectif d'etre a Sydney quelques jours plus tard. Et cela a été du gateau. "Piece of cake" comme ils disent ici. A l'instar des Francais et des Canadiens, nombre d'Australiens ont deja voyagé de la sorte et se font un plaisir de rendre la pareille. Même le jour de noel, que j'ai passé au bord des routes sous un soleil de plomb. Malheureusement souvent trop courtes, les rencontres n'ont pas manqué entre Toni, un Australien d'origine grecque passionné de train et de surf, ou encore Malcom, un ancien prof qui travaille aujourd'hui pour les communautés aborigènes. En plus de permettre ces enrichissantes rencontres, ce voyage m'a permis de rejoindre Sydney à moindre frais (juste de quoi acheter un peu de thon pour les repas, meme si je me suis autorisé une boite poulet - mayonnaise le soir du reveillon de noel, seul dans ma tente a Kangaroo Valley), et egalement de poursuivre mon apprentissage de la langue locale. Sydney et sa mythique plage de Bondi se sont donc offerts à moi le jour de noel, après à peine trois jours d'un voyage dans les superbes paysages de la cote pacifique australienne. Prochaine étape : Les Blue Montains et les plages paradisiaques de Jervis Bay !

 

La citation du jour : "Ça fait qu'j'ai embarqué su'l'pouce
Avec un bonhomme de Cap-Chat
Qu'y avait une vieille Nissan Sentra
Avec des sièges en styro-mousse
Le bonhomme était pas jasant
Ostie qu'le trajet était dull
Y M'dit c't'icitte que tu descends
En arrivant à Trois-Pistoles"

Les Cowboys Fringants, Le pouceux 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 09:43

A lire en ecoutant :  C'est du roots, Tryo (http://www.youtube.com/watch?v=lHer-v6O9A0)

P1000847.JPGJe me demande quel est le pire des jobs ? Ramasser des crottes d'alpagas au réveil ou se farcir un Bordeaux - Evian un samedi soir ? Bon, en fait, cette question n'est qu'une provocation car je n'ai aucun doute sur la réponse. Il est clair que c'est beaucoup plus amusant de triturer de la merde d'animaux et de courir après des chèvres récalcitrantes que d'admirer Anthony Modeste ("attaquant" des Girondins de Bordeaux, pour rester dans les chèvres) déterrer des taupes dans la surface. J'ai donc passé les 10 derniers jours dans le bush, près de Bega, entre Melbourne et Sydney, a faire du wwoofing. Pour les non-altermondialistes, il s'agit d'offrir quelques heures de travail par jour en échange du gîte et du couvert. Tout cela dans le but de m'immerger un peu plus dans l'Australian way of life. Une experience géniale, remplie de surprises dès le depart. Alors que je m'atttendais à tomber dans une famille classique, chez Hallie et Corinne comme l'indiquait l'annonce, j'ai découvert à mon arrivée qu'Hallie était aussi une femme. Le couple élève même un enfant de 5 ans, comme le permet la loi australienne. Autre surprise, mon collègue wwoofer, avec qui j'ai partagé une chambre durant mon sejour. Alors que je m'étais imaginé qu'il serait jeune, européen ou asiatique comme la majorité des wwoofers, j'avais tout faux. David est un Australien à la retraite qui parcourt le pays dans son van. Son accent du pays ne m'a pas aidé dans ma compréhension de l'anglais, mais il a fait preuve de patience lors des nombreux travaux que nous avons accompli tous les deux. A savoir tondre la pelouse, s'occuper des chèvres, des poules et des chiens, arracher les mauvaises herbes, mettre des filets autour des arbres fruitiers et bien d'autres encore. Mais ne vous inquiétez pas, je n'étais pas exploité et lors de mes jours de repos mes hôtes me prêtaient une vieille Mazda de 91 pour aller faire du canoë ou decouvrir les plages alentours. Le soir, c'était repas en famille, notamment les deux derniers ou l'on a fêté Chanouka, puisque je logeais donc dans une famille juive. J'ai bien profité de tout ça car Noël s'annonce plus difficile. Je risque de le passer dans ma tente avec un sandwich au thon, dans ma tentative de rejoindre Sydney en stop. Alors quand vous engloutirez votre foie gras, ayez une petite pensée pour moi !


PS : comme vous pouvez le voir, j'ai comme prévu amelioré mon anglais lors de cette expérience, car je fais maintenant des jeux de mots dans la langue de Beckham (cf le titre de l'article) !

La citation du jour : "Ma hâte à attraper des brochetons tout en pataugeant dans des prés isolés, des bourbiers et des trous de tourbières, dans des lieux sinistres et sauvages, me parut, l'espace d'un instant, triviale, à moi qui avait fréquenté l'école et l'université ; mais alors que je dévalais la colline en courant vers l'ouest rougeoyant, l'arc-en-ciel s'élevant derrière mon épaule et quelques faibles tintements venus de je ne sais où traversant l'air désormais pur derrière mon oreille, mon Bon Génie sembla me dire, Va pêcher et chasser loin et encore plus loin, puis repose toi sans crainte près de maintes rivières et cheminées."

H.D. Thoreau, Walden 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 08:07

A lire en ecoutant :  From little things big things grow, Paul Kelly (http://www.youtube.com/watch?v=6_ndC07C2qw)

P1000710.JPGEt oui, pendant quelques secondes le 6 décembre dernier, à 15h30, j'ai été l'homme le plus haut du pays. Bon en fait, c'est pas tout à fait certain. En effet, les plus hauts sommets d'Australie se trouvent en... Antartique. Il est toutefois peu probable que quelqu'un m'ait volé la vedette en haut de l'un de ces pics, au même moment. Ce jour-là (j'en profite pour souhaiter une nouvelle fois un bon anniversaire à un petit homme qui est né le jour où j'ai réalisé cet exploit), je trônais donc à 2228m au-dessus du niveau de la mer, peut-être même au-delà des 2230m si l'on compte mon modeste 1,80m. Si je parlais d'exploit quelques lignes plus haut, je peux vous dire que ce n'est nullement exagéré. Non pas que l'ascension ait été difficile. Le problème a plutôt été de survivre à la nuit précédente. Car une tente à 25 dollars et un duvet à peine plus cher sont plutôt justes pour une nuit à 2000m d'altitude, avec une température avoisinant les moins 3 degrés. Cette nuit n'a été qu'un cauchemar, où deux paires de chaussettes, une polaire, quelques sweats et un pantalon, ainsi qu'un bon chocolat chaud avant de "dormir", n'ont pas suffit à nous réchauffer. Heureusement, pour la deuxième nuit dans le parc, on a pu squatter une hutte avec un bon vieux poële à bois ! Malgré cela, ces quelques jours dans le plus important massif d'Australie resteront comme une superbe expérience. Car si j'ai déjà vu des paysages bien plus impressionnants dans les Alpes françaises ou dans les Rocheuses canadiennes, ces montagnes du bout du monde m'ont enthousiasmé. Il faut dire qu'avant mon départ pour l'Australie, je n'étais pas loin de penser que la seule "montagne" du pays était Uluru, le rocher sacré des Aborigènes qui se dresse au centre du continent. Mais non, l'Australie n'est pas qu'un immense désert bordé de plages superbes. J'avais déjà apprécié les paysages montagneux des Grampians, j'ai adoré le Koscuiscko pour son originalité au sein du pays-continent. Quand vous lirez ces lignes, je serais d'ailleurs sûrement en train de repenser à ces queqlues jours de road trip avec Yoann, alors que je serai en wwoofing dans une ferme près de Béga, entre Melbourne et Sydney. Je vais donc vivre et travailler dans une famille australienne jusqu'à noël, histoire de me plonger encore plus dans la culture du pays et améliorer mon anglais. Je vous dirai si ça a été fructueux à mon retour, et d'ici-là joyeux noël !

 P1000652.JPG

La citation du jour : "Je m'en fous de respirer, je veux avoir chaud !"

Yoann G.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 23:14

 

A lire en ecoutant :  Papa won't leave you, Henry, Nick Cave and the Bad Seeds (http://www.youtube.com/watch?v=AoFxUJtSp4g)

 

P1000201.JPGUn copain, une voiture, des bières, quelques provisions et 10 jours devant nous. N'importe où, cela aurait suffit à mon bonheur. Mais en Australie, quel pied ! Long de près de 4000 km, notre périple (avec Yoann, remember : http://www.youtube.com/watch?v=cFVrUG19oic) nous a emmenés des immenses étendues du désert aux plus hauts sommets du continent. La première partie du voyage a donc été consacrée à l'outback, l'arrière-pays australien, qui se caractérise notamment par son abondante poussière rougeâtre qui se glisse partout. Sur des centaines de kilomètres de piste, hormis quelques gros lézards qui prennent le soleil en plein milieu de la route, on ne voit que ça. Et d'un coup, une ville surgit. Comme Broken Hill, qui ne doit son existence, encore aujourd'hui d'ailleurs, qu'aux mines de métaux précieux des environs. Et qui a servi de décors à tout un tas de films, comme les mythiques Mad Max 2 ou Priscilla Folle du désert. Pas encore rassasiés de désert, après une dernière photo avec la voiture de Mad Max, nous avons poussé jusqu'à White Cliffs, où la chaleur est encore plus étouffante. Ici, c'est de l'opale que l'on cherche. Les derniers habitants vivent d'ailleurs dans les mines qui ne sont plus exploitées pour fuir le soleil. Nous avons tout de même tenté de le braver quelques heures, le temps de s'accroupir au milieu des champs d'opales constitués de toute la terre retournée par les mineurs, qui ont perforé chaque recoin de la ville. J'ai d'ailleurs mis la main sur une petite opale assez jolie, mais qui ne devrait cependant pas suffire pour financer le reste de mon voyage.

P1000491Dernière découverte au sein du désert, le superbe Mutawintji National Park. Ses gorges ainsi que son panorama sur les plaines voisines au coucher du soleil nous ont immédiatement séduits, et nous serions bien restés plus longtemps à nous prélasser au bord de la rivière, à l'ombre des magnifiques gorges. Mais il était déjà temps de partir pour les montagnes du Koscuiszko National Park pour notre randonnée de 3 jours où l'on a frôlé l'hypotermie, juste quelques heures après avoir grillé sous le soleil de l'outback... Mais ça, c'est une autre histoire !

 

La citation du jour : "Il y avait à coup sûr beaucoup d'or, mais aussi beaucoup de désert."

Kenneth Cook, Le koala tueur et autres histoire du bush

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 00:39

A lire en ecoutant :  Wouldn't it be nice, The Beach Boys (http://www.youtube.com/watch?v=L--cqAI3IUI)

 

P1000324.JPGCette fois, j'y suis vraiment. Après une semaine pour remplir quelques paperasses, l'Australie que j'étais venu chercher s'est enfin dévoilé. A Melbourne, je ne réalisais pas encore que j'étais "Down under". Je me sentais d'ailleurs complètement décalé la semaine dernière alors que je m'apprêtais à prendre la route avec quelques compagons. Muni d'une tente, d'un sac à dos, et habillé d'un simple tee-shirt et d'un pantalon de rando, c'était plutôt drôle de me balader dans le centre ville à 8h30 du matin, au milieu de toutes les femmes en tailleur et autres businessmen en costume. Un peu comme si le kiosquier, mal réveillé, avait glissé Camping Magazine entre Vogue et Men's Health. Mais le calme de ma vie citadine s'est donc rompu ce matin-là, avec un premier raod trip qui m'a permis de m'immerger enfin dans ce pays-continent. Des magnifiques côtes de la Great Ocean Road aux paysages époustouflants du Grampians National Park, la semaine a été un vrai régal.

P1000331.JPGMalgré un peu de pluie, des nuits plutôt fraiches et une voiture de location aux portes de la mort (450 000 km au compteur, ornée de têtes de mort sur les portières et le capot, un vrai bijou quoi !), j'étais comme un gosse qui voit l'océan pour la première fois. C'est d'ailleurs un peu ce que j'ai ressenti en découvrant certaines plages immenses, à la tombée de la nuit. Et que dire de ce panorama sur les Grampians, qui m'a subjugué pendant un bon moment... Ajouté à cela une dizaine de koalas, dont certains éveillés (une performance quand on sait qu'ils dorment en moyenne 20h par jour), des kangourous à n'en plus finir et des oiseaux de toutes les couleurs un peu partout, alors pas de doute, je suis bien en Australie ! Bon il me reste tout de même pas mal de choses à découvrir, comme le désert. Mais ça tombe bien, c'est notamment là que je vais durant les 2 prochaines semaines, pour un nouveau road trip !P1000375.JPG

 

La citation du jour : "Wind in my hair, I feel part of everywhere..."

 

Eddie Vedder, Guaranteed

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 01:45

A lire en ecoutant :  Tout nu sur la plage, Les Trois Accords (http://www.youtube.com/watch?v=POrPoByws34)

 

P1000169.JPGAprès 25 heures d'avion et un passage en Asie, me voilà donc de l'autre côté de la planète. Et heureusement qu'il fait chaud, car je me sens un peu tout nu (et oui le titre de cet article n'était qu'une image, un subterfuge pour attirer le chaland... Et si tu lis ça c'est que ça a marché !). Tout nu parce que je suis bien loin de maîtriser la langue du coin, que je n'ai pas de travail, pas de maison à moi (mais un matelas gonflable de compétition chez mes hôtes, Yoann et Flore !), presque pas de connaissances ici... Mais c'est ce que je cherchais, donc tout va bien et j'ai déjà pas mal arpenté les rues de Melbourne pour me mettre dans le bain. Ma nuque rougie par un coup de soleil traître sur ma peau teint fromage de chèvre en témoigne d'ailleurs avec éloquence (PS pour certains de mes lecteurs : vous remarquerez qu'on témoigne souvent avec éloquence ! PS pour les autres : désolé pour cette digression). Et à force de me balader, j'ai retrouvé un peu du Canada ici. Les rues en quadrillage, les odeurs de fast-food, l'impressionnant melting-pot des cultures, et surtout un accueil chaleureux. Dès que je suis sorti de la gare routière en provenance de l'aéroport, quelqu'un, me sentant un peu perdu, m'a tout de suite proposé de m'aider. Et avec le sourire. Pas étonnant donc que Melbourne soit devenu récemment la ville la plus agréable à vivre du monde selon une étude. En détronant d'ailleurs Vancouver, au Canada ! Ces deux villes, très récentes, se sont construites de la même manière : en accueillant des immigrés venant de toute la planète. Et ça fonctionne ! Un joli pied-de-nez à tout ce qui se passe aujourd'hui dans le monde... Fermons cette parenthèse moraliste pour revenir à plus de concret : il y a quand même une grosse différence avec la France et le Canada ici : ils roulent à gauche. Je pensais que ce détail ne me poserait des problèmes qu'une fois au volant, mais je m'étais fourvoyé. J'ai déjà plusieurs fois mis ma vie en danger en ne regardant pas du bon côté avant de traverser la rue... Bon, promis, je vais essayer de me concentrer. Ce serait bête de me faire faucher sans avoir vu la Great Ocean Road ou le Koscuicko National Park, au programme dans les prochains jours ! 

 

La citation du jour : "Sorry ?"

Moi

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 20:55

A lire en ecoutant :  Hui Dao Guo Qu, Jay Chou (http://www.youtube.com/watch?v=XOTz_dHP5vQ)

 

P1000094

Je commençais tout juste à me sentir dans le bain. J'étais même capable de dire quelques mots en chinois (bonjour, merci, bière). Mais Shanghai est déjà derrière moi, après quatre jours sur une autre planète. Car c'est bien de cela qu'il s'agit lorsqu'on débarque pour la première fois dans cette partie du globe. Si la ville en elle-même est globalement assez proche des autres grandes villes que j'ai visitées (même magasin, même métro, même code vestimentaire...), la Chine constitue un monde à part. A chaque instant de la journée, vous êtes cernés par des milliers de gens, qui vont et viennent, se bousculent sans cesse dans le métro, dans la rue, dans les restaurants... Même lorsqu'on traverse une rue, alors que le feu piéton est vert, des dizaines de vélos et autres scooters ignorent le feu rouge et vous foncent dessus, la main greffé au klaxon. Un sport national en Chine, j'ai même parfois eu l'impression de participer à un mariage géant pendant quatre jours ! Pour souffler un peu, avec quelques amis, nous sommes allés à la campagne, au vert comme on dit, dans une petite ville à 200 km au sud-ouest de Shanghai, nommé Hangzhou. Au milieu des champs de thé et construite autour d'un grand lac, on se sentait beaucoup plus relaxe, tellement qu'on s'est même laissé aller à une petite séance de KTV. Installés dans une petite pièce avec un canapé, un écran géant et deux micros, nous avons pu améliorer notre chinois en chantant les tubes locaux au karaoké. On a quand même pu mettre la main sur un petit Madonna et autre Lady Gaga histoire d'être un peu plus à l'aise. Ma soirée à Hangzhou fut ma dernière en Chine, et je suis maintenant à Melbourne pour mes premiers pas en Australie, bien loin de la Chine et de sa culture... Ah oui, et pour info, la "petite" ville chinoise, elle fait quand même 8 millions d'habitants...

 

La citation du jour : "Le vrai voyageur ne sait pas où il va."

Proverbe chinois

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 18:40

aurores-boreales-canada-272185A lire en ecoutant : Drinking in LA, Bran Van 3000 (http://www.youtube.com/watch?v=pZ9KfKx8PmM)

 

 

Pas évident. Commencer un blog, c'est un peu comme se retrouver devant un mur vierge un pot de peinture à ses pieds. On a peur de rater le premier coup de pinceau, alors on s'applique, puis une fois parti, on commence à se lâcher. La différence, c'est que je n'ai pas encore de peinture et que j'ignore encore de quelles couleurs je pourrais remplir le grand mur de mes pérégrinations à venir (quelle est belle cette phrase !). Mais si j'ai décidé d'ouvrir ce petit espace d'expression, c'est justement pour laisser une trace de ce que je vais vivre dans les années à venir. De manière très égoïste, j'imagine d'ailleurs que ce blog sera plus pour moi une sorte de carnet de voyage personnel qu'un moyen de donner de mes nouvelles à ceux que ça intéresse. S'il remplira aussi cette importante mission, il me permettra surtout de me remémorer dans quelques années des anecdotes, des sensations, des états d'âmes ou autres fous rires que la mémoire a parfois tendance à trop bien ranger. Des choses que j'espère bien vivre avant d'aller boire un verre à Los Angeles en 2014, à quelques jours de mes 32 ans. Un clin d'oeil à une chanson que j'ai découverte lors de mon premier périple, au Canada, et qui a inspiré le nom de ce blog. S'il est déjà trop tard pour prendre l'apéro à LA à l'âge de 26 ans comme le suggère la chanson, je me suis prévu un petit programme qui devrait me mener jusqu'à une bonne mousse en face d'une plage californienne bondée en 2014. L'Australie, la Nouvelle-Zelande, un peu de France avant de rejoindre le Québec puis le Yukon, notamment pour réaliser mon vieux rêve d'admirer des aurores boréales, et enfin l'Ouest américain et ses trésors multiples, du Grand Canyon au parc du Yellowstone. Bon, je ne suis pas (totalement) optu et tout cela n'est pas gravé dans le marbre. On verra bien si les événements décident d'une autre trajectoire pour moi. Ce qui est sûr, c'est que je m'envole dans quelques heures pour la première étape, Shanghai. Mais pour l'instant, en écrivant les premières lignes de ce blog dépouillé (je n'ai pas voulu charger la forme pour ne pas distraire le lecteur du fond – OK bon en fait j'ai été incapable de faire mieux que cette présentation chiante à mourir...), je me dis que ça a de la gueule tout ça non ? (je veux dire le programme, pas le blog hein !) Alors, pour un verre à Venice Beach dans 3 ans, who's in ?

 

La citation du jour : "Je n'étais qu'une simple araignée tapie au centre de sa toile, un cerveau hypertrophié qui tirait des plans. Maintenant, je déchire ma toile. Je pars sur le sentier de l'aventure."

  Jack London, Le bureau des assassinats

Partager cet article
Repost0